29 mars 2024

Niger : danger de guerre imminent en Afrique !

Selon les médias de masse bourgeois, avec Bazoum, le Niger était “l’un des derniers partenaires stratégiques de l’Occident dans la lutte contre l’avancée des terroristes islamistes dans la région du Sahel”. Plus que pour la lutte contre les terroristes fascistes les impérialistes occidentaux, ainsi que les pays néo-impérialistes que sont la Russie et la Chine, s’intéressent au Niger comme base pour maintenir ou étendre leur influence respective en Afrique de l’Ouest. Outre son  importance géostratégique du pays les impérialistes visent l’exploitation d’importants riches gisements de matières premières. Pour les pays impérialistes européens, il était particulièrement important aussi que le Niger “s’occupe de manière fiable du bouclage de l’une des principales routes migratoires à travers le Sahara”.

Chine-Afrique : La Chine est devenue une puissance impérialiste de premier plan

L’Afrique est essentielle pour Pékin car elle lui permet d’accompagner son expansion économique en lui fournissant une part importante des produits miniers et du pétrole indispensables à son activité industrielle. Mais l’Afrique lui permet aussi de diversifier ses sources d’approvisionnement, et d’éviter ainsi de dépendre exclusivement des pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient, considérés comme des alliés stratégiques des États-Unis. Les fortes tensions commerciales entre les deux pays justifient les précautions des stratèges chinois.

Aujourd’hui deuxième économie du monde, la Chine est également devenue la première puissance économique en Afrique pour les volumes des échanges commerciaux, basés sur les importations de matières premières et les exportations de produits manufacturés.

Le rôle de la Grande-Bretagne dans la guerre

Avec l’ICOR nous disions qu’en 2022 la concurrence inter-impérialiste s’est fortement aggravée après 2020, notamment avec la nouvelle crise économique et financière mondiale qui a débuté en 2018. Alors qu’ils étaient auparavant la seule superpuissance, les États-Unis ont nettement reculé sur le plan économique et politique. La lutte concurrentielle entre les États-Unis et la Chine domine désormais de manière générale les contradictions inter-impérialistes.

Mayotte, Massacre à la pelleteuse

Mayotte point de départ de la colonisation de l’archipel comorien avait pourtant refusé d’adhérer à la constitution proposée au référendum du 28 septembre 1958 (l’adhésion à l’union Française sous la 5ème République), mais à cette date les résultats avaient été comptabilisés globalement puisqu’ils allaient dans l’intérêt de la France contrairement aux consultations qui viendront ensuite et par lesquelles la France se permettra de s’emparer illégalement de Mayotte. 

Immigration: J.Lancier polémique avec F.Héran

Combien d’étrangers et d’immigrés en France aujourd’hui ? Qui sont-ils ? Clandestins, réfugiés, exilés… quels sont leurs différents statuts ? D’où viennent-ils ? Que coûtent-ils ? Qu’en est-il du « grand remplacement » ? Du droit du sol ? Du droit du sang ? De la menace de l’islam ? etc. Un travail argumenté, étayé par les faits et chiffres les plus actuels pour situer la place des immigrés en France, en Europe et dans le monde. Replacer les travailleurs immigrés dans le processus de production capitaliste. Disqualifier ainsi les discours de l’extrême droite et contribuer à l’unité des immigrés et des natifs.
Jacques Lancier, l’auteur de « ETRANGERS, IMMIGRÉS, BIENVENUE ! Vous aussi êtes ici chez vous », mène une juste polémique  à propos du livre de F. Héran: « Immigration le grand déni ».

Sur la nature de la contre-révolution au Soudan

Je consacrerai mon introduction à discuter des affrontements militaires qui se déroulent au Soudan, en présentant un ensemble d’observations extraites de ce qui se passe réellement sur le sol soudanais, depuis le début de la révolution populaire au Soudan en 2018 jusqu’au déclenchement du conflit militaire soudanais, le 15 avril 2023.

2 – Depuis le samedi 15 avril, le Soudan connaît de violents affrontements militaires, entre, d’une part, l’armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, actuel dirigeant de facto de l’Etat du Soudan, et, d’autre part, des milices armées appelées les « Forces de soutien rapide » dirigées par le général Mohammed Hamdan Dakolo « Hamedati », la deuxième personnalité dans la hiérarchie du pouvoir.