Publié le 22/06/2021 – 17:15
Plusieurs centaines de salariés de Renault et Stellantis ainsi que des sous-traitants ont manifesté mardi 22 juin 2021 devant les usines de Flins et Sochaux pour protester contre les restructurations et suppressions d’emploi dans le secteur automobile.
Des délégations des usines Stellantis de Valenciennes ou de Douvrin avaient notamment répondu à l’appel de la CGT-Métallurgie pour se rendre devant l’usine Renault-Flins où 200 personnes ont manifesté, selon la police. Des camarades de la Conférence Internationale des travailleurs de l’Automobile (CITA) était venus les soutenir.
Cette usine doit devenir un centre de recyclage de véhicules et de batteries avec des centaines de suppressions de postes à la clef dans le cadre d’un grand plan d’économie initié par Renault.
« Face aux menaces de destruction d’emplois à Douvrin comme à Flins, on oppose qu’aucun emploi ne doit être supprimé », a insisté Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT chez Stellantis.
A Sochaux, devant l’usine Stellantis, 200 personnes s’étaient également donné rendez-vous avec le même mot d’ordre.
« Des salariés de Siedoubs (filiale de Faurecia, sous-traitant automobile) ont débrayé le travail vers 9h30 et sont venus à 25 à peu près », a indiqué Anthony Rué, délégué syndical CGT
« Dans les années à venir, il va y avoir des dizaines de milliers de suppression d’emplois en France dans le secteur automobile donc on pense que le monde du travail doit se défendre », a-t-il souligné.
Il prône « la répartition du travail entre tous les salariés si les commandes baissent avec maintien des salaires ». « Stellantis et Renault cumulés avaient une trésorerie de 61 milliards fin 2020. On demande qu’elle soit mise à profit pour les salaires », a précisé Anthony Rué.