21 novembre 2024

Des papiers, un toit et un CDI pour tous !

Nous sommes toujours là !

On veut des papiers, un toit

et un CDI pour tous !

Durant ces années, nous avons entamé de nombreuses démarches avec l’aide d’un réseau de soutiens. Ainsi, nous avons créé une école d’alphabétisation pour devenir plus autonome, défini dans une charte les règles de vie à respecter entre nous, responsabilisé chacun de nous pour transformer notre lieu de vie en foyer.

Plus récemment, nous avons créé notre association, l’association Schaeffer et tenons désormais des permanences dans la salle de quartier du centre-ville, 25 rue du moutier ; ces permanences, ouvertes à tous et tournées vers les préoccupations des habitants du quartier, sont consacrées à des cours d’alphabétisation, de l’assistance juridique et de l’aide aux demandeurs d’asile.

Vendredi 7 janvier, à partir de 9H, nous serons rassemblés sur le parvis de la préfecture de Bobigny et nous appelons à se joindre à nous tous ceux qui sont de notre combat pour l’égalité des droits !

Nous voulons que cesse le racket dont sont victimes ceux d’entre nous qui peuvent déposer un dossier ou veulent renouveler un titre, cet odieux trafic des rendez-vous à plusieurs centaines d’€ !

 

Nous voulons que le préfet nous explique comment la plus grande majorité d’entre nous peuvent espérer régulariser leur situation administrative quand les patrons ne font pas signer de contrat, ne donnent pas les fiches de paie, refusent d’établir la concordance et n’entament aucune démarche en notre faveur !

Oui, nous sommes contraints d’occuper des lieux illégalement, la faute à l’Etat qui en nous refusant les papiers nous interdit d’accès à un logement décent.

La faute à l’Etat que nous avons fait condamner pour le non-respect de ses obligations d’hébergement mais qui, malgré cela, a choisi d’acquitter des astreintes de plusieurs dizaines de milliers d’€ par mois versées à un fond qui subventionne l’aide au logement plutôt que de nous proposer quoi que ce soit.

 Nous n’avons pas été expulsés comme bien des collectifs, squats et campements de Seine-Saint-Denis à l’approche de la trêve hivernale, alors que le recensement de Coallia pour le compte de la préfecture a fait craindre le pire. Nous sommes à l’abri, c’est vrai, mais pour un temps seulement !

A l’abri et toujours soumis à la férocité des patrons et à l’avidité des marchands de sommeil ! Toujours à craindre l’intervention de la préfecture qui, au printemps et dans le climat nauséabond des Présidentielles, passera à n’en pas douter à l’action !

 

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