Niger : danger de guerre imminent en Afrique !

Selon les médias de masse bourgeois, avec Bazoum, le Niger était « l’un des derniers partenaires stratégiques de l’Occident dans la lutte contre l’avancée des terroristes islamistes dans la région du Sahel ». Plus que pour la lutte contre les terroristes fascistes les impérialistes occidentaux, ainsi que les pays néo-impérialistes que sont la Russie et la Chine, s’intéressent au Niger comme base pour maintenir ou étendre leur influence respective en Afrique de l’Ouest. Outre son  importance géostratégique du pays les impérialistes visent l’exploitation d’importants riches gisements de matières premières. Pour les pays impérialistes européens, il était particulièrement important aussi que le Niger « s’occupe de manière fiable du bouclage de l’une des principales routes migratoires à travers le Sahara ».

Chine-Afrique : La Chine est devenue une puissance impérialiste de premier plan

L’Afrique est essentielle pour Pékin car elle lui permet d’accompagner son expansion économique en lui fournissant une part importante des produits miniers et du pétrole indispensables à son activité industrielle. Mais l’Afrique lui permet aussi de diversifier ses sources d’approvisionnement, et d’éviter ainsi de dépendre exclusivement des pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient, considérés comme des alliés stratégiques des États-Unis. Les fortes tensions commerciales entre les deux pays justifient les précautions des stratèges chinois.

Aujourd’hui deuxième économie du monde, la Chine est également devenue la première puissance économique en Afrique pour les volumes des échanges commerciaux, basés sur les importations de matières premières et les exportations de produits manufacturés.

Mayotte, Massacre à la pelleteuse

Mayotte point de départ de la colonisation de l’archipel comorien avait pourtant refusé d’adhérer à la constitution proposée au référendum du 28 septembre 1958 (l’adhésion à l’union Française sous la 5ème République), mais à cette date les résultats avaient été comptabilisés globalement puisqu’ils allaient dans l’intérêt de la France contrairement aux consultations qui viendront ensuite et par lesquelles la France se permettra de s’emparer illégalement de Mayotte. 

Soudan, l’ICOR dénonce la guerre réactionnaire

Depuis le 15 avril, le Soudan connaît une escalade de la violence dans la capitale Khartoum, où les forces armées soudanaises, dirigées par le général al-Burhan, et les forces paramilitaires Rapid Support Forces dirigées par le général Hamdan, se sont livrées à un échange de tirs violent après plusieurs jours de tensions entre les deux forces armées.

Sur la nature de la contre-révolution au Soudan

Je consacrerai mon introduction à discuter des affrontements militaires qui se déroulent au Soudan, en présentant un ensemble d’observations extraites de ce qui se passe réellement sur le sol soudanais, depuis le début de la révolution populaire au Soudan en 2018 jusqu’au déclenchement du conflit militaire soudanais, le 15 avril 2023.

2 – Depuis le samedi 15 avril, le Soudan connaît de violents affrontements militaires, entre, d’une part, l’armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, actuel dirigeant de facto de l’Etat du Soudan, et, d’autre part, des milices armées appelées les « Forces de soutien rapide » dirigées par le général Mohammed Hamdan Dakolo « Hamedati », la deuxième personnalité dans la hiérarchie du pouvoir.

Soudan: contre la guerre et les milices réactionnaires

Soudan, l’ICOR réaffirme sa pleine solidarité et son soutien au peuple soudanais et à ses forces révolutionnaires civiles, sous la direction du Parti communiste soudanais et de la coalition des organisations civiles, qui mènent une lutte révolutionnaire continue contre le régime réactionnaire et l’armée, et exprime sa confiance dans le fait que la victoire reviendra aux travailleurs et au peuple opprimé.