ICOR, Résolution du 16 septembre 2021 Le 6 novembre – Journée internationale de lutte pour l’environnement

Des événements extrêmes se produisent cette année et dans le monde entier dans le sillage de la catastrophe climatique qui s’annonce. Il ne s’agit pas d’un « événement du siècle » unique, mais bien du signe que la transition d’une crise environnementale à une catastrophe environnementale progresse. Les supermonopoles internationaux sont les principaux responsables de cette évolution.

6 novembre – journée internationale de lutte pour l’environnement : Sauvons l’environnement de l’économie de profit !

Tout le monde a constaté la multiplication et l’intensification des événements extrêmes : pluies exceptionnelles comme les 500 mm d’eau en quelques heures tombés sur les Alpes Maritimes, celles provoquant des catastrophes en Belgique, en Allemagne et en Chine ; sécheresses au Sahel ; incendies en France, Grèce, Algérie, Turquie, USA et Australie, températures extrêmes comme en Sibérie ou au Moyen Orient où des ouvriers immigrés travaillent et meurent par 50 °C.

Le changement climatique et les fonds d’investissement européens dans  la région du Cerrado (Brésil)

Le président brésilien Jair Bolsonaro et ses alliés politiques et économiques – en particulier dans l’agroindustrie – sont largement, et à juste titre, tenus pour responsables de la déforestation en cours. Mais si le secteur privé brésilien a bel et bien été un moteur de cette destruction, son action est facilitée, voire soutenue, par des entreprises multinationales, dont certaines sont basées en Europe.

Alerte à la catastrophe : Sauvons l’environnement de l’économie de profit !

Les crises font parties du système : sur le plan global les crises économiques, financières, spéculatives ou pas, se multiplient que ni le capitaliste individuel ni les groupes financiers ne peuvent éviter. Même chose pour la crise environnementale. Ils ne peuvent qu’en rejeter la charge sur le dos des classes dominées avec l’aide des gouvernements.  C’est ce qui a déclenché la résistance légitime des gilets jaunes.