3 décembre 2024

Prolétaires, debout ! N° 27 & 26 BIS

Prolétaires, debout !       N° 27 mars 2023

            Bulletin de l’Union Prolétarienne marxiste-léniniste

Le 23 mars, tous dans la rue ! En grève !  Pour l’unité dans la lutte de classe, privé et public, ouvriers et paysans, jeunes et vieux, français et immigrés jusqu’à la victoire !

Tromperie et violence, 2 aspects de l’Etat bourgeois soi-disant « démocratique »

Le peuple, massivement mobilisé contre la réforme des retraites, ne s’est pas laissé tromper par les multiples mensonges du gouvernement. Exemple : 1200 euros pour les carrières complètes etc.

            La tromperie n’ayant pas suffi à imposer la volonté des monopoles, le 16 mars 2023 le gouvernement Borne-Macron a dégainé encore l’article 49.3 de la Constitution. La dictature du capital financier et le rôle répressif de l’État bourgeois sont apparus dans leur brutalité. Ce recours au 49.3 démontre le caractère réactionnaire, anti populaire et anti démocratique de la V° république. La classe dominante a imposé cette manœuvre parce que le gouvernement n’avait pas de majorité à la Chambre des députés, malgré les combines prévues de longue date avec les députés LR , malgré l’appui du Sénat majoritairement LR.

Cela montre la faiblesse du gouvernement et du capital. C’est aussi une victoire du monde du travail. Une phase  de crise politique et sociale commence.

Si l’on veut que ça change,

La classe ouvrière et ses alliés doivent arracher le pouvoir politique   et économique pour organiser le travail et la société autour de leurs intérêts en empêchant qu’une minorité accapare les richesses naturelles et celles venant du travail.

Le niveau actuel de productivité permettrait une vie digne à condition que les moyens de production soient socialisés. Aujourd’hui privés, cela ne permet pas une plus juste « répartition des richesses » produites par le travail et la nature.  Les réformistes de gauche nous proposent de rester dans le cadre du capitalisme et des institutions du parlementarisme bourgeois. C’est une illusion !

L’objectif des travailleurs qui se mobilisent aujourd’hui ne peut pas être de « nationaliser » les entreprises en maintenant leur fonctionnement actuel qui détruisent à la fois l’homme et la nature.

Sans destruction de l’appareil d’État oppresseur au profit d’un État constitué par les ouvriers en lutte pour le socialisme véritable, le capitalisme continuera à pousser l’humanité vers la barbarie, d’une crise économique à l’autre, à la catastrophe écologique et à la III° guerre mondiale.

Ne nous censurons pas ! Faisons que l’impossible aujourd’hui soit la réalité de demain ! Que tu sois ouvrier, employé, enseignant, paysan, l’avenir sera ce que tu en feras avec tes camarades, collègues et amis. Sois solidaire, alors organise-toi dans un syndicat ou dans une organisation révolutionnaire comme la nôtre !

A chaque manifestation doit s’exprimer encore plus fort l’aspiration à la révolution sociale des salarié.e.s et  de leurs alliés

Soutien aux grévistes, pas de cadeaux aux monopoles,

renversement de la dictature bourgeoise.

Aujourd’hui les classes exploitées par millions affrontent partout dans le monde le capital financier et les gouvernements à son service : en Grande Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Grèce, au Pérou, en Iran … Parfois avec succès, et surtout – ce qui est un atout pour l’avenir -en élevant leur niveau de conscience et d’organisation.

L’UPML est membre de l’ICOR (Coordination Internationale des Partis et Organisations Révolutionnaires), nous sommes aux côtés des peuples qui luttent   contre l’oppression de leur bourgeoisie, qu’ils soient  russe et ukrainien, palestinien et kurde ou africains. Toutes les luttes des classes exploitées doivent recevoir notre soutien, en premier lieu celles des ouvriers et ouvrières contre l’impérialisme français.

Comme pour la lutte contre la réforme des retraites, nous devons mettre à nu les mensonges de l’histoire bourgeoise concernant les révolutions sociales : le communisme n’est pas mort, parce qu’il vit dans chaque acte d’émancipation du prolétariat international ; ce qui s’est effondré en URSS en 1989, c’est le régime d’une nouvelle bourgeoisie bureaucratique qui avait pris le pouvoir en 1956. Même chose en Chine après la mort de Mao en 1976. A la recherche du profit maximum, les monopoles internationaux n’ont pas manqué de se lier étroitement à ses nouveaux régimes bourgeois.

En 1871, la Commune de Paris dans ces 72 jours d’existence n’a pas pu mettre durablement en place ses mesures en faveur des classes populaires : révocabilité des délégués, séparation de l’Église et de l’État, allocations pour les pauvres, émancipation des femmes etc. Cependant elle a inspiré de nombreuses luttes pour améliorer les conditions de vie et de travail.

Les luttes contre les réformes réactionnaires, pour des réformes émancipatrices du monde du travail ne peuvent aboutir que si elles sont liées à un puissant mouvement révolutionnaire, populaire, lui-même promu par des organisations ou partis réellement communistes.

« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes ! » (K.  Marx)

         Ensemble vers la révolution socialiste internationale !

   Ensemble et organisés,  nous sommes invincibles !

Union prolétarienne marxiste léniniste

 www.upml.org               contact-upml@riseup.net                   www.info.icor

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Prolétaires, debout ! N° 26 BIS mars 2023

            Bulletin de l’Union Prolétarienne marxiste-léniniste

49.3 – crise politique !

Pour la démocratie, pour la révolution socialiste !

Démocratie ou dictature ?

Le diktat de l’article 49.3 veut imposer la loi sur les retraites aux travailleuses et travailleurs,  aux femmes, aux jeunes, aux retraités, aux artistes, juristes, soignants, et tous ceux qui, depuis deux mois, expriment leur opposition. L’utilisation de l’article d’urgence exprime une profonde faiblesse du gouvernement qui a refusé tout débat réel et a menti.

Le peuple ne s’est pas laisser tromper – et l’État bourgeois réagit avec brutalité et arrogance.

Macron est le « président des super-riches », le gouvernement est dictatorial et anti-populaire. « L’État de droit » c’est le droit du plus riche, du plus puissant ! Macron et gouvernement – démission !

C’est de la folie ? Oui et non !

On entend souvent : « Macron est fou » ou « Macron vit dans un autre monde ». Il est le corps et l’âme du monde capitalisme d’aujourd’hui: monopoliste, financier et international.

Dans la lutte concurrentielle internationale l’impérialisme français a fortement reculé et il a besoin d’abaisser le coût de la force de travail, de renforcer l’exploitation pour être concurrentiel. Il veut nous faire payer sa crise. Le résultat de la soif de profit est la misère sociale, la casse des services publics, la destruction menaçante de l’environnement – un monde en multiples crises.

Le capital financier en France comme dans d’autres grandes puissances se préparent même à une nouvelle guerre mondiale , mortelle pour l’humanité, pour un nouveau repartage du monde!

Résistance à l’ensemble de leur politique anti-sociale et impérialiste ! Contre la militarisation de la société ! NON à  l’enroulement de la jeunesse dans le « Service national universel » (SNU)! Nous ne marcherons pas au pas! Résistance !

Une question internationale

Partout en Europe la révolte gronde contre la même politique en faveur des multinationales. L’Union Européenne est une alliance de puissances capitalistes ayant les mêmes objectifs signés dans des accords comme ceux de Lisbonne.

Partout dans le monde les classes exploitées par millions affrontent le capital financier et les gouvernements à son service : en Grande Bretagne, en Allemagne, en Grèce, en Italie, au Pérou et en Iran…

L’UPML est membre de la Coordination internationale des organisations révolutionnaires (ICOR), nous sommes aux côtés des peuples qui luttent qu’ils soient russe, ukrainien, palestinien, kurde ou africains.

Soutien à la lutte des classes internationale, surtout quand elle s’oppose à l’impérialisme français !

49.3 ou pas – la loi ne passera pas !

Les luttes continuent chaque jour, avec sacrifices financiers et de force, beaucoup d’engagement et de solidarité. Les grèves illimitées (reconductibles ou non) sont d’importance centrale, dans le publique, comme dans le privé.

Les luttes vont se radicaliser, car les camps sont irréconciliables et une épreuve de force se profile à l’horizon. L’appareil d’État (la police, la gendarmerie,… ) veut nous faire plier. Nous devons nous y préparer. Nous unir plus que jamais autour de nos intérêts de classes populaires (salaires, précarité, retraites…) ; nous organiser — ensemble on est plus fort que les Bouygues, les Totals, les marchands de canons, les requins de la finance…

Pour une activité syndicale et politique libre dans l’entreprise et la société ! Pour un droit de grève légal social et politique complet !

On ne veux pas seulement Mai 68, mais Octobre 1917

En « Mai 1968 », c’était la grève générale, une situation révolutionnaire en France avec ses conquêtes.  Mais 55 ans après, on est devant les mêmes problèmes.

Si l’on veut que cela change, la classe ouvrière et ses alliés doivent arracher le pouvoir politique à la bourgeoisie. Pour la révolution socialiste !

L’ensemble des bases économiques et sociales doivent changer. L’UPML milite pour le socialisme révolutionnaire et pour une organisation forte et  expérimentée, qui peut nous y amener.

S’organiser c’est la tâche du jour et toute personne de bonne volonté doit s’y engagée.

Les communistes révolutionnaires au niveau national et international doivent s’unir autour d’un programme d’action.

Mars 2023

Le 18 mars 1871 : Vive la Commune de Paris 

Révolution et démocratie directe !

La démocratie parlementaire est un leurre. Le peuple au pouvoir ! Socialisation des moyens de production ! Apprenons pour l’avenir des révolutions passées. La Commune de Paris de 1871 a renversé l’État bourgeois et organisée la démocratie directe celle des travailleurs. Les ouvrières, ouvriers, les larges couches populaires se sont organisés pour bâtir la société selon leurs intérêts. Ils ont pris en main la production dans les entreprises et dans toute la vie de la société. Pour que celle-ci reste sous contrôle populaire la Commune a employé deux moyens infaillibles. Premièrement, elle a soumis toutes les places d’administration, de justice et d’enseignement etc. à l’élection au suffrage universel par les intéressés. Et à la révocation à tout moment par les mêmes intéressés. Deuxièmement, elle a rétribué tous les services, des plus bas aux plus élevés au niveau de salaires ouvriers. Avec l’UPML apprenons du passé pour l’avenir des révolutions !

 

Bulletin « Prolétaire Debout » printemps 2023  (no. 26 bis)

Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste (UPML) membre de l’ICOR  

contact-upml@riseup.net         www.UPML.org          www.icor.info

 

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