Pour le 1er mai 2023
Appel du Groupe international de coordination des mineurs de charbon (GIC).
Aujourd’hui, le danger d’une troisième guerre mondiale avec des armes nucléaires s’est extrêmement développé. La plupart des guerres dans le monde sont déclenchées par les multinationales et le capital financier international, par l’intermédiaire de gouvernements qui leurs sont liés. Le but : obtenir des matières premières et exercer une influence sur les pays.
Cette lutte pour le pouvoir et les matières premières semble prendre une nouvelle tournure, elle se termine toujours par des confrontations guerrières, souvent par la force armée. En conséquence, les dégâts sont de plus en plus importants sans que les responsables ne soient tenus de rendre des comptes. Au contraire, ce sont précisément ces co-responsables qui promettent une aide généreuse en termes de moyens de subsistance et d’assistance médicale, afin d’endormir les personnes touchées et d’en tirer un profit supplémentaire.
Les travailleurs, en particulier les mineurs de tous les pays, sont devenus les victimes de ces machinations, et l’étendue de leurs droits, pour lesquels ils se sont battus dans le sang il y a plus de cent ans, est de plus en plus restreinte et la pression du travail a augmenté, sans rémunération équivalente.
À qui profitent tous ces crimes odieux qui déchirent les familles et font naître l’espoir de lendemains meilleurs ?
La Coordination internationale des travailleurs des mines se bat pour préserver et développer les acquis des travailleurs.
Nous avons la vision d’un « mouvement de mineurs unis dans le monde entier, luttant pour eux-mêmes et leurs enfants, afin que les richesses de la terre, de l’eau et de l’air appartiennent à ceux qui les exploitent par leur travail, et soient utilisées pour une vie riche, digne et saine pour tous les peuples en harmonie avec la nature, sans exploitation ni oppression ».
La Coordination internationale des travailleurs des mines appelle tous les mineurs et leurs familles dans le monde entier à descendre dans la rue le 1er mai 2023, avec les travailleurs de tous les secteurs, et à célébrer cette journée comme une journée internationale de lutte pour leurs intérêts communs, pour de meilleures conditions de vie et de travail et pour les droits et libertés démocratiques.
Le capital financier international s’attaque aux acquis du mouvement ouvrier, qui doit donc les défendre et les étendre par d’autres revendications.
C’est un fait, aujourd’hui, qu’il ne suffit plus de présenter ses revendications dans un seul pays et de manière isolée.
Les deux conférences internationales des travailleurs de la mine qui se sont tenues au Pérou en 2013 et en Inde en 2017, et dans leur prolongement les réunions organisées par le GIC, ont déclaré ce qui suit en commun :
« Aujourd’hui, nous sommes de moins en moins capables de nous affirmer face aux sociétés minières internationales si nous restons isolés les uns des autres et confinés localement. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une unité des travailleurs au niveau mondial ! Nous voulons un avenir digne de ce nom pour les peuples, pour nous et nos enfants !
Célébrons le 1er mai comme la journée de lutte des travailleurs et soutenons la préparation et la réalisation de la 3ème Conférence internationale des mineurs du 31.08. – 03.09.2023 à Thuringe/Allemagne.
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