1 septembre 2024

6 novembre – journée internationale de lutte pour l’environnement : Sauvons l’environnement de l’économie de profit !

Tout le monde a constaté la multiplication et l’intensification des événements extrêmes : pluies exceptionnelles comme les 500 mm d’eau en quelques heures tombés sur les Alpes Maritimes, celles provoquant des catastrophes en Belgique, en Allemagne et en Chine ; sécheresses au Sahel ; incendies en France, Grèce, Algérie, Turquie, USA et Australie, températures extrêmes comme en Sibérie ou au Moyen Orient où des ouvriers immigrés travaillent et meurent par 50 °C.

Le changement climatique et les fonds d’investissement européens dans  la région du Cerrado (Brésil)

Le président brésilien Jair Bolsonaro et ses alliés politiques et économiques – en particulier dans l’agroindustrie – sont largement, et à juste titre, tenus pour responsables de la déforestation en cours. Mais si le secteur privé brésilien a bel et bien été un moteur de cette destruction, son action est facilitée, voire soutenue, par des entreprises multinationales, dont certaines sont basées en Europe.

Alerte à la catastrophe : Sauvons l’environnement de l’économie de profit !

Les crises font parties du système : sur le plan global les crises économiques, financières, spéculatives ou pas, se multiplient que ni le capitaliste individuel ni les groupes financiers ne peuvent éviter. Même chose pour la crise environnementale. Ils ne peuvent qu’en rejeter la charge sur le dos des classes dominées avec l’aide des gouvernements.  C’est ce qui a déclenché la résistance légitime des gilets jaunes.

Les catastrophes mondiales et régionales exigent un changement de système fondamental – pas de gestion catastrophique de crises

Les monopoles internationaux répercutent impitoyablement les charges de la crise économique et financière mondiale sur la classe ouvrière, sur les larges masses populaires et sur les budgets nationaux. De même, ils se débarrassent également des charges de la crise environnementale mondiale. Le refus des dirigeants de résoudre ce problème urgent pour toute la vie humaine fait que de plus en plus de personnes se retournent contre le capitalisme. « System Change – not Climate Change ! » est devenu le slogan du mouvement « Fridays-for-Future ».

De l’unité de l’homme et de la nature

Le concept scientifique de nature. Dans l’usage courant, on réduit la notion de « nature », le plus souvent, à des phénomènes isolés dans l’environnement de l’homme : au paysage, à la faune et la flore ou aussi au temps qu’il fait. Du point de vue du matérialisme dialectique, le concept de « nature » comprend par contre la réalité universelle tout entière.