23 novembre 2024

Le 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad

Nous publions cet article de nos camarades du  « Cercle Ouvrier (bolchevik) pour le communisme ».

La victoire de Stalingrad marqua le début de la fin de la domination fasciste, une victoire conquise par la morale et la force de l’idéologie socialiste de millions de personnes prêtes à donner leur vie pour vaincre le fascisme! (note de la rédaction)

 

Le 2 février 1943, le canon cessait de tonner dans la ville de Stalingrad. Du 17 juillet 1942 au 2 février 1942, la 6e Armée, la 4e Armée blindée allemandes et leurs alliés fascistes attaquèrent la ville pour traverser la Volga et prendre en tenaille Moscou par le front sud.  Pendant ces 6 mois d’une bataille épique la ville de Stalingrad a été soumise à un déluge de fer et de feu, mais ne céda pas. Les troupes soviétiques et la population civile rendaient coup pour coup aux assaillants.

Faisant preuve d’un courage, d’un héroïsme et d’un esprit d’initiative exemplaires, l’Armée rouge endigue les offensives allemandes et leurs alliés et, parvient à passer à la contre-offensive. Du 19 au 23 elle coupe les arrières des assaillants fascistes autour et dans la ville de Stalingrad. Toutes les voies de ravitaillement et de communications terrestres leurs furent couper. La conquête des aéroports militaires allemands aux environs de la ville de Stalingrad réduisit, et par la suite, empêcha le ravitaillement en armes et nourritures par air des troupes au sol. Pendant la bataille l’armée de l’air allemande perdit plus de 500 avions gros porteurs et 1000 pilotes.

La dureté des combats, la faim, les maladies, le froid épuisèrent le moral et la combativité des troupes fascistes. Ces armées étaient habitées par l’arrogance, l’impunité et l’impudence du «puissant», mais la résistance active des troupes soviétiques et de la population civile lui firent gouter la déchéance et la mort. Les conditions de vie des armées fascistes devenaient de plus en plus épouvantables. Leur sort était scellé depuis la contre-offensive victorieuse de l’opération Uranus (19-23 novembre) pensé et planifier par l’état-major de l’Armée rouge dirigé d’une main de maître par Staline.

Insensible aux énormes pertes subis en hommes et en matériels par ses troupes devant Stalingrad, l’état-major et le gouvernement allemands s’entêtaient à exiger, par orgueil et fanatisme, la poursuite des combats jusqu’à dernière cartouche. Le 7 janvier 1943, l’état-major soviétique propose au commandement allemand sa reddition pour sauver la vie de leurs soldats. Peine perdue ! La proposition fût rejetée. Les chefs militaires allemands étaient moins intéressés à sauver la vie de leurs soldats que de voir le drapeau à croix gammée flotter sur la ville de Stalingrad.

Le 10 janvier 1943, les troupes soviétiques déclenchent l’assaut final pour écraser toute résistance des troupes fascistes. Elles furent anéanties par la vigoureuse contre offensive soviétique.

Le 31 janvier 1943, le général Seydlitz, adjoint du maréchal Von Paulus chef des opérations militaires, signe la capitulation sans conditions des troupes fascistes encerclées dans et autour de la ville. Le 2 février 1943, les armes se sont tues à Stalingrad. L’Armée rouge fait prisonniers 95 000 soldats allemands et alliés leur chef, le maréchal Von Paulus, 24 généraux et 2500 officiers. En Allemagne, les fanfarons et monstrueux dirigeants nazis cachèrent à leur peuple le désastre militaire subit à Stalingrad. Le monde qui avait retenu son souffle durant l’épique et titanesque bataille entre le fascisme et le socialisme pouvait enfin respirer.

Les troupes allemandes étaient porteuses de l’idéologie raciste de la haine de l’homme et des temps anciens du cannibalisme. En URSS en général et à Stalingrad en particulier, elles détruisirent tous ce qui pouvait être détruit, tuer tout ce qui pouvait être tué, piller tout ce qui pouvait être pillé. Cette rage destructrice était la preuve manifeste que cette guerre contre l’URSS visait à éradiquer de la surface de la terre toutes les réalisations du socialisme.

La ville de Stalingrad fût complètement détruite.  Plus de 42 000 maisons, 124 écoles et maisons de jeunes, 80 policliniques, 124 crèches et jardins d’enfants, 3 théâtres, 13 cinémas, 3 instituts supérieurs, 100 entreprises nées du premier plan quinquennal (1928-1933) furent détruites. Parmi ces usines figuraient celles de «Barricades» et «Octobre rouge». Elles faisaient la fierté de la ville. Staline lors de leurs inaugurations (durant le premier plan quinquennal) souligna dans un célèbre discours leur importance pour la victoire du socialisme à la campagne.

Dix ans plus tard en 1953, Stalingrad fût débarrassée des stigmates du siège de la ville. Elle avait reconstruit 3 théâtres, 13 cinémas, 34 clubs, 105 établissements médicaux, une centaine d’écoles, 5 instituts, 12 écoles techniques, plus de 100 crèches et jardins d’enfants. On planta autour de la ville 170 000 hectares d’arbres de différentes espèces.

Nous devons une reconnaissance et un hommage éternel aux héroïques soldats, ouvriers et paysans qui infligèrent une cuisante défaite militaire à l’hydre fasciste. A Stalingrad, la science militaire soviétique triompha de la doctrine militaire nazie.

Le 2 février 2023.

Cercle Ouvrier (bolchevik) pour le communisme. Lille, Périgueux, Hasparren.

Contact : cercle-bolchevik@gmx.fr

 

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