16 mai 2024

Contre le colonialisme appel à reporter le référendum en Kanaky – Nouvelle-Calédonie

Le maintien de cette date, sous la seule raison de conclure le processus avant la présidentielle, ne peut que compromettre les efforts entrepris de longue date pour assurer un processus de décolonisation qui doit être démocratiquement exemplaire et pacifique.
Aller contre la volonté de reporter la consultation exprimée par les indépendantistes, lesquels refusent d’y participer si elle est maintenue à cette date, ne pourrait conduire qu’à une grave, injustice à l’égard du peuple kanak et à des risques sérieux pour la Kanaky- Nouvelle-Calédonie.

L’industrie de la sécurité tire profit de la crise climatique

Le changement climatique est bon pour le business. Du moins celui de la sécurité. C’est ce que démontre un rapport publié ce lundi 25 octobre par l’organisation de recherche et de plaidoyer Transnational Institute. Intitulé « un mur contre le climat », il démontre que les pays les plus riches dépensent bien plus pour renforcer leurs frontières contre les migrants que pour aider les pays pauvres, d’où ils viennent, à affronter la crise climatique.

80% de l’Amazonie concédé aux pétroliers

Pollution des eaux et des terres, manque de consultation des populations, appauvrissement des ressources alimentaires, division des communautés indigènes : un nouveau rapport du CCFD et du Secours Catholique critique les activités de deux entreprises françaises, Perenco et Maurel et Prom, en Amazonie péruvienne. Il met en évidence les conséquences désastreuses de l’industrie pétrolière sur les peuples et l’environnement de la région. Les responsabilités des entreprises et de leurs actionnaires, dont la Macif, sont mises en avant, au côté de celle de l’État français accusé de privilégier la défense de ses intérêts économiques au détriment des droits humains et environnementaux.

Le changement climatique et les fonds d’investissement européens dans  la région du Cerrado (Brésil)

Le président brésilien Jair Bolsonaro et ses alliés politiques et économiques – en particulier dans l’agroindustrie – sont largement, et à juste titre, tenus pour responsables de la déforestation en cours. Mais si le secteur privé brésilien a bel et bien été un moteur de cette destruction, son action est facilitée, voire soutenue, par des entreprises multinationales, dont certaines sont basées en Europe.