29 décembre 2024

La COMMUNE :
« Un gouvernement de la classe ouvrière »

« L’avenir n’est certainement pas à rechercher dans les poubelles de l’histoire républicaine bourgeoise, mais dans l’expérience des Communards. Car ces derniers tenteront de débarrasser la Terre de cette infernale compétition, cause de tant de calamités et de guerres, accumulant profit pour les uns et misère pour les autres. Au XXIème siècle, après la Commune et après bien d’autres expériences (comme la révolution d’Octobre 1917 en Russie ou la Révolution Culturelle 1966-69 en Chine), se reposent à nouveau et d’autant plus fort les bonnes questions : Quelle société construire ? Quel pouvoir pour représenter et défendre les intérêts de la classe ouvrière, des travailleurs, de tous les prolétaires et opprimés, jeunes et vieux, hommes ou femmes ? Quel pouvoir pour abolir la propriété capitaliste, les inégalités de classes ? Comment combattre pour le communisme et empêcher la restauration capitaliste ? »

Service National Universel. Ce que veut
le gouvernement,
ce n’est pas que
la jeunesse s’engage,
c’est qu’elle marche
au pas !

Du 11 janvier au 20 avril 2021, les jeunes français et françaises âgés de 15 à 17 ans sont appelés à
se porter volontaires pour participer au Service National Universel (SNU). Ce programme qui
a connu une mise en œuvre chaotique en juin 2019 devrait devenir obligatoire d’ici 2026 et concerner 800 000 jeunes de 16 ans chaque année !
l’UPML est membre du Collectif « NON au SNU »

La Garde Nationale, son histoire

Fin septembre 1870, la Garde nationale comptait 260 bataillons, composés de 300 000 hommes, issus à ce moment essentiellement des quartiers populaires. À Paris, un débat s’ouvre sur la question de l’élection des officiers et sous-officiers des bataillons de la Garde nationale. Cependant, les évènements s’accélèrent. La République est proclamée le 4 septembre et, quinze jours plus tard, les Prussiens organisent le siège de la capitale. De son côté, le tout nouveau gouvernement tente de reprendre la main sur la Garde nationale. Devant cette menace, la troupe n’est pas en reste. Un appel est lancé, sans succès, par des hommes du 186ème bataillon (10ème arrondissement de Paris) demandant à chaque compagnie de choisir un représentant pour se coordonner.

Vive la Commune de 1871 « Notre drapeau est le drapeau de la République universelle »

Menée sous le drapeau de la République universelle, l’insurrection dans la capitale a toujours résisté, en tant qu’événement et en tant qu’élément de la culture politique, à toute intégration fluide dans le récit national. Comme le dit des années après l’un de ses participants, la Commune fut avant tout « un acte audacieux d’internationalisme». Sous la Commune, Paris ne voulait pas être la capitale de la France mais une collectivité autonome au sein d’une fédération universelle des peuples