« L’émancipation des travailleurs sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. » Karl Marx |
Prolétaires, debout ! Août 2022
Bulletin n °21 de l’Union Prolétarienne marxiste léniniste
Mobilisons-nous contre le gouvernement qui nous impose l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat et contre la préparation de la III° guerre mondiale par les impérialistes !
L’inflation actuelle reflète le chaos du système économique et financier mondial. Il y a un an, le manque de matières premières (Bois, ciment, acier …) ou d’éléments indispensables comme les puces électroniques (par exemple pour l’automobile) a engendré une première hausse des prix.
Aujourd’hui s’annonce une pénurie de produits alimentaires due à la guerre en Ukraine qui limite les exportations de cette riche région. La famine déjà présente dans certains pays d’Afrique en menace d’autres. A cela s’ajoute la spéculation inhérente au capitalisme qui profite encore plus aux propriétaires de marchandises par rapport aux salaires qui stagnent.
Des secteurs combatifs de la classe ouvrière qui ne se laissent pas endormir, se sont mobilisés revendiquant des hausses de salaires importantes : ainsi les 90 000 ouvriers des aéroports de Paris en grève voulaient 300 euros et ceux de PSA (Stellantis) 400 euros, soit environ 15 à 18 % d’augmentation.
C’est pourquoi le gouvernement Macron s’est senti obligé de réagir « en faveur du pouvoir d’achat ». Alors que l’inflation officiellement n’atteindrait que 7-8 %, sa loi propose hypocritement 4 % d’augmentation des salaires, des retraites et minimas sociaux, soit au minimum une perte de 3 ou 4 % de pouvoir d’achat. S’y rajoutent pour certains quelques primes. Mais on est loin du rattrapage nécessaire après des années de blocage des salaires et des pensions, de doublement des loyers, du prix du gaz… La majorité des médias oubliant ce passé font la pub pour la « générosité » du gouvernement .
Lors des élections les Républicains et le Rassemblement National promettaient le SMIC à 1500 euros et jouaient les opposants : en fait, ils ont massivement apporté leur appui à Macron et se sont opposés à la taxation des superprofits. Bruno Lemaire (sur France Inter) a promis « une réduction des dépenses publiques comme jamais » alors que les services au public (enseignement, santé) manquent déjà de tout.
Conclusion : Pas un sou de crédit à tous ces serviteurs du capital et opposants d’opérette ! Une nouvelle fois ces élections auront montré qu’on n’obtiendra rien ainsi.
L’heure n’est pas à accepter ce « mieux que rien » pourri, mais à s’organiser pour la lutte tout azimut contre l’austérité pour les pauvres et le luxe inouï pour les actionnaires et dirigeants des monopoles qui rejettent le poids de leurs crises sur notre dos.
Nous sommes pour le socialisme
parce que nous voulons une société sans oppression ni exploitation de l’homme par l’homme ni guerre ni destruction de la nature !
Quand en 1949 le peuple chinois, avec à sa tête le Parti communiste et Mao Ze-dong, a renversé le pouvoir des grands propriétaires fonciers, des impérialistes et des bureaucrates à la Tchang Kaï-tchek, l’inflation et la spéculation qui touchaient les produits indispensables et maintenaient la population dans la misère, ont pu être jugulées. Fermeture de la bourse de Shanghaï. 238 gros spéculateurs traduits en justice. Plus de dévaluation de la monnaie. Les salaires n’augmentaient guère, mais l’organisation de la production par les coopératives agricoles, la transformation du travail industriel, de l’artisanat et du petit commerce à travers la planification ont permis une augmentation de la productivité et des produits faits en Chine, donc une baisse du prix des marchandises, donc une augmentation du pouvoir d’achat pour l’ensemble de la population.
Le gouvernement communiste mit les usines, les grandes entreprises et les autres banques sous son propre contrôle invitant aussi les employés à participer aux décisions pour réorienter la production.
Dans la Chine socialiste les travailleurs ne payaient pas d’impôt sur le revenu et pendant la révolution culturelle discutaient eux-mêmes de leurs salaires. Dans les campagnes un impôt sur les produits agricoles était prélevé qui ne cessa de baisser de 12 % en 1952 à 5 %.
Après la mort de Mao et la répression du courant maoïste par Deng Siao-ping, en 1976 et les années qui ont suivi, le capitalisme a été restauré. Une nouvelle bourgeoisie s’est renforcée dans l’État, les organismes économiques et le parti, malgré les mobilisations de la révolution culturelle qui voulaient empêcher le retour au capitalisme comme ça s’était déjà produit en Union Soviétique en 1956 avec Khrouchtchev. Aujourd’hui en Chine comme dans tous les pays impérialistes, France comprise, tous les gains de productivité sont accaparés par la bourgeoisie.
Le niveau de vie a continué à s’améliorer avec l’introduction de moyens de production modernes, mais le pouvoir appartient maintenant à des oligarques immensément riches qui exploitent les peuples de Chine conjointement avec les entreprises occidentales qui adorent le soi-disant « socialisme à la chinoise » de Xi Jing-ping pour les possibilités de profit qu’il leur offre… Le pouvoir chinois comme n’importe quel impérialisme est aussi un facteur de guerre et de destruction accélérée de l’environnement.
Cet échec du mouvement ouvrier et communiste ne remet pas en cause la nécessité pour les peuples de se préparer activement à renverser le pouvoir des dirigeants capitalistes ! C’est aujourd’hui une question de survie !
A l’occasion de l’anniversaire du bombardement nucléaire sur Hiroshima et Nagasaki, le 6 août,
Mobilisons-nous contre la guerre en Ukraine !
Avec la Coordination internationale des organisations et partis révolutionnaires (ICOR), pour la solidarité entre travailleurs, entre peuples, pour les États socialistes du monde !
Après la Yougoslavie et la Syrie, deux camps impérialistes s’affrontent en Ukraine : d’un côté la Russie avec quelques soutiens comme la Chine, la Biélorussie. De l’autre l’Union Européenne, dont la France, et autres pays de l’OTAN ayant à leur tête les USA, superpuissance militaire. Les fauteurs de guerre ont accumulé de quoi faire sauter la planète et anéantir l’humanité. Un conflit entre démocraties et dictatures ? Bien sûr que non, « nos démocraties » soutiennent les pires dictatures. Faisons taire la propagande chauvine, dévoilons les objectifs des uns et des autres !
C’est la révolution d’octobre 1917 en Russie, puis la révolution de novembre 1918 en Allemagne, qui ont arrêté la I° guerre mondiale. C’est la victoire de l’Union soviétique alors socialiste (et de ses alliés) avec les partisans qui ont mis fin à la II° guerre mondiale.
Seul un mouvement populaire actif solidaire international anti impérialiste, qui ne se contente pas de réclamer la paix, mais qui dénonce les 2 camps peut empêcher l’escalade. La guerre en Ukraine n’est pas une guerre de libération ! Les 2 camps partagent la même logique d’affrontement global : économique, politique et militaire, y compris avec l’arme nucléaire.
Pas un sou, pas un soldat pour le gouvernement français qui veut en plus embrigader la jeunesse avec le Service National Universel !
Retrait des troupes russes d’Ukraine ! Retrait de la France de l’OTAN.
Contactez-nous et retrouvons-nous pour renforcer le camp de la paix, le 1° septembre, anniversaire du déclenchement de la II° guerre mondiale !
Blog : UPML.org contact-upml@riseup.net www. Info.icor