22 décembre 2024

Combattre le chauvinisme et le nationalisme !

L’Union Prolétarienne ML travaille, comme nous l’écrivions dans notre « projet de programme » à l’unité des prolétaires qu’ils soient fixes ou précaires, français ou immigrés, hommes ou femmes, jeunes ou vieux. Cette unité de classe se prolonge au niveau international contre les monopoles internationaux. Toutes attitudes politiques ou syndicales qui replient le travailleur sur « son » entreprise, sur « sa » nation tournent le dos à nos intérêts de classe. Le chauvinisme, le nationalisme sont des ennemis qu’il nous faut combattre quotidiennement dans toutes nos luttes. En voici 2 exemples.
Stellantis et Volkswagen
Tavares : la chute
Carlos Tavares, chef de la compagnie automobile Stellantis a été « mis à la rue ». en début de cette année, il était célébré comme le « Roi des bénéfices de l’industrie automobile ». Stellantis c’est la fusion de PSA avec Fiat-Chrysler depuis 2016 pour parvenir au leadership mondial. Le nom «Stellantis», de Star (étoile) et Atlantis, Tavarès voulait atteindre les étoiles mais c’est la chute… Nous ne pleurerons pas !

CITA – Lettre d’information internationale GM-Stellantis   N° 25 – Octobre 2024

 Nous assistons dans de nombreux pays et dans différents groupes à une nouvelle qualité d’attaques contre les travailleurs de l’automobile et leurs familles. Volkswagen, longtemps le groupe modèle de la collaboration de classe à partir de l’Allemagne, annonce pour la toute première fois la fermeture d’usines en Allemagne. Ils ont déjà dénoncé un accord qui excluait les licenciements directs. Le personnel de l’usine Audi à Bruxelles / Belgique se bat actuellement contre la fermeture. Il en va de même pour l’usine Ford de Sarrelouis / Allemagne. Plusieurs groupes de sous-traitance automobile, notamment M.A. France, ZF, Continental et Bosch, veulent également supprimer des dizaines de milliers d’emplois. En toile de fond se trouve la concurrence entre les groupes internationaux, une véritable bataille d’extermination mutuelle dans la lutte pour les débouchés, les matières premières et les positions de pouvoir….

Salon du Mondial Auto à Paris : Les travailleurs de l’automobile se mobilisent

Contre les licenciements, la précarité, l’idée d’une nécessaire lutte internationale s’est imposée lors de la manifestation d’aujourd’hui à Paris. A la fin, l’Internationale a été chantée tous ensemble. 

La CGT appelait ce jeudi 17 octobre à une journée de grève nationale du secteur de l’automobile face aux attaques massives du groupe Stellantis (PSA-Opel- Fiat- etc  ) et d’autres contre les travailleurs de l’automobile en France.
Des centaines de travailleurs ont répondu à l’appel et se sont rendus à Paris pour un rassemblement combatif devant le Salon de l’automobile. Leurs préoccupations face à la situation étaient palpables. L’automobile est dans une crise profonde, des activités sont en berne. Un camarade se disait déçu car il n’y avait pas plus de monde. Le courage de se battre doit grandir, même si les ouvriers ont le couteau sous la gorge avec la vie chère, les petits salaires, la précarité, etc. L’avenir impose la lutte et si on regarde dans les différents pays, on peut constater que des luttes ouvrières se développent en France, en Allemagne, en Italie, en Belgique… 

En avant vers un mouvement de lutte internationale des travailleurs de l’automobile

Jeudi 17 octobre à 11heures à la Porte de Versailles nous seront présents, avec la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile (CITA), avec les travailleurs actifs et en lutte , devant les portes du Salon de l’Automobile. De nombreuses délégation étrangères viendront d’Italie, du Portugal, de Belgique, d’Allemagne,…
Voici de larges extraits de la dernière Lettre d’information de la Coordination internationale des travailleurs de l’automobile (CITA-IAC) d’Août 2024, écrite par la coordination du groupe Stellantis/GM….

Etats-Unis : le syndicat UAW engrange une victoire historique chez Volkswagen

Vendredi 25 avril 2024, près des trois quarts des salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier au syndicat combatif UAW. (George Walker IV/AP/SIPA)

La troisième tentative aura été la bonne. Après deux essais infructueux en 2014 et 2019, 73 % des 5.500 salariés de l’usine Volkswagen de Chattanooga (Tennessee) ont choisi de s’affilier à un syndicat, selon les chiffres diffusés par le constructeur, vendredi à l’issue du vote. « Les travailleurs de Volkswagen sont entrés dans l’histoire ! » a réagi l’UAW sur le réseau X.

L’événement est, de fait, historique : les constructeurs automobiles étrangers, quand ils se sont implantés aux États-Unis, ont choisi majoritairement des États peu ouverts aux syndicats, dans le sud-est du pays. Et l’UAW n’avait jusqu’ici réussi à entrer dans aucune de ces usines du sud. Avec ce vote, Volkswagen va désormais devoir négocier un contrat social avec les représentants de ses salariés.