Article agitatoire intéressant d’un lecteur, toutefois nous ne pensons pas que Macron soit « fou » ou « psychotrope ». Il est un représentant des intérêts de sa classe sociale, plus précisément de la fraction capitaliste monopoliste de celle-ci. Il est un membre du capitalisme monopoliste d’État. Cette classe dominante voit de plus en plus la course à la guerre comme étant la solution à la profonde crise que nous traversons.(la rédaction du site)
«Sacrifices». Le mot est lâché, répété, comme un prélude mortifère à la guerre.
Le fameux «sacrifice» réclamé par les puissants, c’est celui des peuples qui sont envoyés dans les boucheries des guerres. Le «sacrifice» en 1914, en 1939, des millions de vies fauchées, des générations d’orphelins. Ce «sacrifice» a été prononcé trois fois ces deux derniers jours.
Par Macron d’abord. Mercredi, le président lançait les cérémonies du débarquement en déclarant : «Je sais notre pays fort d’une jeunesse audacieuse, vaillante, prête au même esprit de sacrifice que ses aînés». Puis il s’est tourné vers les militaires présents : «Vous rappelez que nous sommes prêts à consentir aux mêmes sacrifices pour défendre ce qui nous est le plus cher : notre terre de France et nos valeurs républicaines».
Le chef d’état major de l’armée a donné une interview au journal La Croix avec les mêmes mots : le général Pierre Schill a affirmé que «la nation est prête à des sacrifices» et a déclaré qu’il «reste confiant sur la capacité des Français à se mobiliser face au retour de la guerre».
La jeunesse, la «Nation», la population doivent donc se préparer à être sacrifiés.
Envoi de troupes
Macron, qui n’a jamais fait le service militaire, rêve de guerre, il la désire, il en salive. Il sait qu’il sera bien à l’abri. La semaine dernière, il faisait savoir qu’il voulait que la France dirige une coalition en Ukraine et qu’il allait envoyer des soldats français très prochainement.
Selon des sources diplomatique, il s’apprête, à l’occasion des cérémonies du débarquement, à annoncer l’envoi d’un «nombre limité» de formateurs militaires… qui auront pour mission de tâter le terrain avant de déployer plusieurs centaines de soldats français.
Le 27 février 2024, Macron déclarait déjà que «l’envoi de troupes occidentales à l’avenir ne peut être exclu» en Ukraine. Dans une sorte de toute puissance qui ne semble plus rationnelle, il a recommencé lors d’un sommet à Prague le 5 mars : «C’est un sursaut stratégique auquel j’ai appelé et que j’assume pleinement. Dans le même temps, des soldats français faisaient des exercices tactiques en Pologne, pays frontalier de la Russie.
Notre président semble avoir tellement perdu pied que les États-Unis, la nation la plus belliqueuse du monde, celle qui est en guerre de façon quasiment ininterrompue depuis sa création, est désormais obligée de le calmer publiquement ! La Maison Blanche avait rappelé que même le président ukrainien «n’a jamais demandé que des troupes étrangères combattent pour son pays».
Bourrage de crânes
Mais la propagande de guerre est en marche dans les esprits. Le 13 février 2024, les médias des milliardaires annonçaient avec gourmandise que «23% des Français sont favorables à ce que la France soit dirigée par l’armée». Depuis, c’est l’avalanche de sondages douteux destinés à préparer l’opinion à une guerre voire à une dictature militaire.Selon ces enquêtes réalisées par les médias, la majorité des français seraient «favorables au retour du service militaire». «Un jeune sur deux» serait prêt à partir sur le front ukrainien.
Macron répète qu’il veut un «réarmement» de la France, à la fois démographique et civique, pour fabriquer de la chair à canon. Ses ministres imposent un SNU à la jeunesse, des stages encadrés par l’armée destinés aux adolescents, et qui seront bientôt obligatoire. Des uniformes bleu marine, aux couleurs des tenues policières, sont «expérimentés» dans les écoles, avant d’être généralisés. Le président parle constamment «d’économie de guerre», l’argent des livrets A va être ponctionné pour financer l’armement, des centaines de milliards d’euros sont débloqués pour les militaires…
Désarmer nos dirigeants
Tout cela fait système : nos dirigeants nous préparent mentalement et matériellement au pire. Ils rêvent d’uniforme et de sang. Ils en rêvent d’autant plus qu’ils ne risquent rien, ni eux ni leur caste.
La vérité, c’est que Macron a toujours rêvé de guerre. Dès mai 2017, il choisissait de fêter sa victoire entouré de militaires sur les Champs-Élysées dans une jeep de l’armée, puis il se déguisait en aviateur sur une base militaire. En 2020, il était le seul président au monde à répéter qu’il était en «guerre» contre un virus, utilisant un vocabulaire militaire pour parler d’une question sanitaire. En 2023, il est le seul au monde à proposer une «coalition internationale» pour bombarder Gaza avec Israël, avant de se rétracter.
Avoir un manager sous psychotrope à la tête du pays n’était déjà pas très agréable : il a sabré l’État social, gouverné par 49.3, brisé tous les contre-pouvoirs et les règles établies et amené le pays au bord de l’explosion. Mais laisser un tel individu jouer avec la géopolitique en période de crise est un danger absolu. Arrêtons-le : il en va de notre survie.
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