Contribution du PPDS (Tunisie)
Salut les camarades,
Je vais commencer mon intervention en rappelant la définition scientifique du fascisme, telle qu’on la comprend d’un point de vue marxiste-léniniste :
Le fascisme, c’est la dictature terroriste ouverte du capitalisme monopolistique. Il apparaît quand le système capitaliste est en crise profonde et que la bourgeoisie ne peut plus garder le pouvoir avec les formes traditionnelles de la démocratie libérale. C’est la destruction des organisations de masse, la répression brutale des mouvements ouvriers et populaires, et une alliance structurelle entre le grand capital et l’appareil militaire et sécuritaire de l’État.
Donc, quand on parle de fascisme aujourd’hui, on ne fait pas juste référence à un passé criminel qui appartient aux livres d’histoire, on est face à une réalité bien réelle qui nous est imposée par la force. Et si le fascisme a pris différentes formes à travers l’histoire, sa manifestation la plus horrible et la plus brutale aujourd’hui, c’est le sionisme, un projet construit sur le sang et la violence, soutenu sans limite par l’impérialisme américain et ses alliés européens.
Depuis ses débuts, le sionisme n’a jamais été un projet « national » comme le disent ses défenseurs, mais plutôt un projet colonialiste et expansionniste, basé sur le nettoyage ethnique, le déplacement forcé et le déni de l’existence de tout un peuple. Ce qu’on voit aujourd’hui – les massacres à Gaza, la destruction des villes, les enfants et les femmes brûlés, la famine délibérée et le refus collectif de donner de l’eau et des médicaments – n’est pas une exception. C’est la mise en œuvre systématique de la logique génocidaire du projet sioniste.
Le sionisme n’est pas seulement une menace pour la Palestine. C’est une menace pour toute la région. On a vu ses mains tachées de sang dans les agressions répétées contre le Liban, les frappes aériennes en cours contre la Syrie, le ciblage de la résistance au Yémen et les menaces constantes contre l’Iran. C’est un projet guerrier qui ne peut exister sans expansion, ni sans écraser toute voix libre.
Ce qui est encore plus dangereux, c’est que cette brutalité sioniste bénéficie du soutien politique et diplomatique total de Washington, Londres et Berlin. On est face à une double complicité : l’une par le biais des armes et de l’aide financière, l’autre par la répression interne. Quiconque élève la voix contre les crimes de cette entité est poursuivi, réduit au silence et parfois même arrêté. Les plateformes sont fermées, le mouvement BDS est criminalisé, les étudiants sont expulsés des universités, les manifestations sont interdites et l’antisionisme est assimilé à l’antisémitisme.
Camarades, Notre lutte aujourd’hui n’est pas seulement contre une entité fasciste, mais aussi contre un système mondial qui reproduit le fascisme sous de nouveaux noms : « sécurité », « contre-terrorisme », « défense des valeurs occidentales ». Le sionisme n’est pas une anomalie du capitalisme, il en est l’expression la plus violente et la plus agressive.
C’est pourquoi la lutte contre le sionisme est indissociable de la lutte contre le fascisme, contre l’impérialisme, contre la barbarie moderne. De notre position, nous devons rejeter toute tentative de nous réduire au silence et crier de toutes nos forces :
La Palestine n’est pas seule. Le sionisme est un crime, et le soutenir, c’est être complice de ce crime.
Gloire aux peuples qui résistent.
Gloire à la Palestine.
Gloire aux révolutionnaires partout dans le monde.